Comment éviter que de gigantesques camions de livraison ne restent bloqués dans les petites rues d’Ixelles, ne se garent en double file, bloquent les transports publics, ne mettent en danger les usagers faibles, ne polluent la ville ? Comment néanmoins permettre l’activité économique ? Un vaste chantier… qui sera mené durant la prochaine législature à Ixelles. En concertation étroite avec la Région et le secteur.
Une réflexion déjà entamée par beaucoup d’autres villes (par exemple Bordeaux) et, au niveau bruxellois, par Bruxelles-Mobilité dans le cadre de son Plan Marchandises.
Dans les prochaines années, Ixelles va initier une réflexion globale sur l’ensemble des modes de déplacement. dans un contexte de réduction des émissions de CO² et de la pollution et de réduction des espaces carrossables.
Parmi les modes étudiés, Ixelles réfléchira à la place la plus judicieuse du transport de marchandises.
Photo : A New York, les camions sont obligés de suivre certains itinéraires
Un quartier n’est pas l’autre. Il serait absurde de prendre des mesures monolithiques, identiques dans les petites rues historiques du nord de la Commune et dans les quartiers plus récents, dans les noyaux commerçants, dans les espaces plus industriels ou dans les quartiers résidentiels.
Comme pour toutes les mesures prises à Ixelles, elles seront concertées, en particulier avec le secteur. Secteur qui, en interne et à travers le Monde, s’interroge sur la meilleure manière d’imaginer la logistique urbaine de demain.
Les idées innovantes ne manquent pas : véhicules plus petits électriques, Centres de Distribution Urbaine… Des réseaux européens entre villes se sont créés pour partager les bonnes pratiques en la matière. Ixelles sera ouverte dans ce cadre pour expérimenter de nouveaux usages.
photo à la Une : avenue de l’Université à Ixelles (c) YR 2019
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